9 exercices pour développer l’hypertrophie du grand pectoral
Plans d'exercices

Mesurés par électromyographie de surface (EMG)

Le grand pectoral est l’un des muscles les plus puissants du haut du corps, essentiel tant pour l’esthétique que pour la fonctionnalité de l’épaule.

Son bon développement améliore non seulement la force et la masse musculaire, mais aussi la stabilité et le contrôle scapulaire, deux éléments clés dans la prévention des blessures.

Cependant, tous les exercices de poitrine ne sont pas aussi efficaces. Choisir le bon mouvement peut faire la différence entre un stimulus de haute qualité et une routine qui génère peu d’adaptations.

Grâce à l’électromyographie de surface (EMG), tu peux désormais savoir avec précision quels exercices activent le plus le grand pectoral, te permettant de concevoir des entraînements plus intelligents et personnalisés.

Tu veux apprendre à utiliser l’EMG pour optimiser tes entraînements et traitements de force ?
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Pourquoi utiliser l’EMG pour optimiser l’entraînement du grand pectoral

L’EMG mesure l’activité électrique générée par les muscles pendant la contraction. Cela te permet de :

  • ✅ Identifier les exercices qui activent le plus le grand pectoral.
  • ✅ Distinguer les stimuli de force, stabilité ou coordination.
  • ✅ Éviter les compensations du deltoïde ou des triceps, qui peuvent limiter la croissance ou provoquer des surcharges.
  • ✅ Ajuster la technique (angle, vitesse, amplitude de mouvement) pour maximiser le stimulus mécanique et métabolique.

En d’autres termes, avec l’EMG, tu peux concevoir un plan d’entraînement qui maximise l’hypertrophie sans augmenter le risque de blessure.

Classement des exercices selon l’activation EMG

Les résultats indiquent le pourcentage d’activation relative du grand pectoral par rapport à l’exercice de référence maximal : le développé couché (100 %).

Les exercices polyarticulaires comme le développé couché ou le cross-over aux câbles produisent la plus forte activation, tandis que les exercices avec support instable (fitball, suspension) activent moins le pectoral mais davantage le core et les stabilisateurs.

Cela ne signifie pas que les exercices à plus faible activation sont « inefficaces » : ils peuvent avoir un rôle complémentaire — par exemple pour améliorer la stabilité, le contrôle scapulaire ou l’endurance musculaire.

Voici la liste complète des exercices classés selon leur niveau d’activation du grand pectoral :

Exercice% Activation EMGObservations
Développé couché100 %Activation maximale globale. Idéal pour la force et l’hypertrophie.
Fly Machine98 %Forte activation sans surcharge articulaire. Parfait pour les fins de séance.
Cross-over aux câbles93 %Tension continue et contrôle sur toute l’amplitude.
Chest Press Machine79 %Stimulus constant et sûr, utile en travail unilatéral ou en rééducation.
InclinéDumbbell Fly69 %Implication accrue des fibres supérieures (portion claviculaire).
Dips69 %Activation importante du pectoral et des triceps ; nécessite une bonne technique pour éviter le stress antérieur de l’épaule.
Pompes en suspension (TRX)63 %Activation modérée du pectoral et élevée du tronc ; améliore la stabilité scapulaire.
Pompes sur fitball61 %Augmente l’activation du core et la coordination, utile en phase de réadaptation.
Pompes classiques61 %Activation moyenne à élevée ; exercice polyvalent pour débutants ou travail fonctionnel.

Application pratique en clinique ou en rééducation

Si tu travailles avec des patients ou des sportifs souffrant de douleur à l’épaule, ces données te permettent de :

  • ✅ Choisir les exercices selon l’objectif thérapeutique ou la phase de récupération.
  • ✅ Faire progresser le patient d’exercices stables vers instables, tout en contrôlant l’activation par EMG.
  • ✅ Éviter les mouvements provoquant un stress excessif sur des structures sensibles (comme les dips dans les tendinopathies antérieures).
  • ✅ Surveiller la symétrie musculaire entre le côté sain et le côté lésé en phase de réathlétisation.

Souviens-toi : l’hypertrophie du grand pectoral ne dépend pas seulement du poids soulevé, mais surtout du choix des exercices qui activent le plus efficacement le muscle cible.

L’électromyographie permet de mesurer cette activation de manière précise et objective, devenant ainsi un outil essentiel pour les physiothérapeutes, entraîneurs et préparateurs physiques.

On se retrouve dans le prochain post 🙂